Sous le charme des bijoux Stone Paris

Même si j’ai des goûts assez arrêtés en matière de bijoux, il n’est pas rare que je sois séduite par tout un tas de créations. Il faut dire qu’une découverte en amène une autre, mes coups de cœur se multiplient et se font écho. Le fil rouge, c’est toujours la délicatesse, l’élégance et la poésie.

Stone fait partie de ces révélations. Cela fait un moment que j’ai l’intention de vous parler de la créatrice de Stone, Marie Poniatowski, dont le parcours soulève quelques élans existentiels chez moi ! Vous allez comprendre pourquoi…

Il y a douze ans, Marie Poniatowski n’hésite pas à quitter son poste d’assistante de cinéma pour devenir créatrice de bijoux. Une décision qui s’impose à elle comme une évidence, lors d’un voyage à New York, où elle découvre de jeunes créateurs qui innovent. De retour à Paris, elle casse sa tirelire et avec 7 000 €, crée sa société Stone Paris. Elle surmonte les difficultés du milieu très fermé de la joaillerie et trouve des artisans talentueux pour mettre en forme ses premiers dessins.

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Elle commence par vendre ses collections au célèbre magasin parisien Colette, son « porte-bonheur » qui lui a permis de se faire un nom. Il y a deux ans, Stone passe à la vitesse supérieure en ouvrant sa première boutique à Paris, à Saint-Germain-des-Prés. Une petite boutique de 13 m2 qu’elle a totalement repensée avec l’aide de sa soeur Sarah Lavoine, décoratrice d’intérieur réputée.

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Pour ne rien gâcher à ce parcours digne d’un conte de fée moderne, Marie trouve l’inspiration dans sa propre histoire pour imaginer ses bijoux. Une histoire qui s’ancre en Pologne : cette Parisienne est issue d’une famille de la haute noblesse dont les origines remontent au XVème siècle.

Pour autant, Marie invente une joaillerie moderne, accessible et facile à porter. Légers et infiniment poétiques, ses bijoux précieux ont l’ambivalence d’une personnalité à la fois rock et romantique. Tantôt gothique-chic avec les motifs de croix, ou souvenirs de l’époque victorienne avec les emblématiques dormeuses, je me retrouve complètement dans ce style.

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Le diamant, éclatant sans être ostentatoire, souvent traité en taille micro, règne en maître. L’or est façonné comme de la dentelle arachnéenne. Tout est pesé, ciselé, beau.

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J’adore les noms choisis pour les collections (Himalaya, Cry me a river, Eternity, Gatsby, Suspicious Mind, Heaven, Whisper, Gone with the wind…). A la fois symboliques et impertinents, ils résonnent un peu comme une promesse à mon oreille, celle de faire un voyage dans le temps plein d’émotions…

Alors, serez-vous plutôt rock ou romantique?

© Crédits photos: Stone & Bright Pause

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